Exposition et ateliers publics à Fillé (72), le 7 et 8 juin. Lors de l'After Puls'Art exposition d'art contemporain organisée sur l'île Moulinsart, Freaks s'est installée tout le week-end dans le parc. Un barnum a été mis à ma disposition pour les besoins de l'atelier mobile. Le matin, tout est calme. Je suis seule et me concentre sur les tableaux. Les après-midi ensoleillés attirent des spectateurs et de simples promeneurs. Ils sont nombreux à consacrer du temps à fabriquer les briques de carton nécessaires pour monter les murs de l'intérieur sculpté. Il s'agit de découper des bandes de carton de 10 x 40 cm puis de les introduire enduites de colle à affiche dans des boites qui servent de moules et permettent de compresser les couches entre elles. Résidence à la Croix Saint Lambert, Saint Brieuc, du 2 au 15 juin Lors de cette résidence de deux semaines dans le quartier de la Croix saint Lambert, la sculpture mobile Freaks a été exposée dans 4 lieux : les jardins de l'hôpital psychiatrique Saint Benoit Menni, la Maison d'Accueil Spécialisée de Ker Dihun, en bas des immeubles d'habitation face au local jeunes du quartier et sur la place du marché lors de « La fête à Léon » le 14 et 15 juin. A chaque installation, les personnes fréquentant les lieux peuvent visiter la sculpture mobile et voir une étape de son évolution. Ils sont également invités à m'aider sur des temps particuliers à la réalisation des briques au sein de mon atelier qui se déploie alors en extérieur ou dans une salle que l'on me prête quelques jours. L'organisation de mon espace de travail, mes outils, l’étalage des supports et des images prennent la forme d'un chantier me permettant facilement d'expliquer mon processus de travail. Les cartons sont triés par nuances, des bruns au gris clairs en passant par des ocres. Les pages de magazines sélectionnées sont accrochés sur des fils afin que j'ai le temps d'y penser. Mes outils (cutters, bistouris, forêts, perceuse, clous, rappes à bois) sont accrochés ou disposés sur la table. Lors de mon arrivée à l'Elaboratoire (Rennes) où je suis accueillie en résidence du 16 au 27 juin, on me fait visiter les ateliers de plasticiens, la galerie d'exposition, le plateau de répétition ainsi que l'atelier de réparation des vélos, celui de couture, les lieux de cuisine et de vie collective.On me confie ensuite le stock de cartons que j'avais demandé et les magazines récupérés. Je commence alors « l'épluchage » de la presse people dans laquelle je glane les figures de stars et les corps de tops modèles. Lorsque les premiers visiteurs arrivent l'après-midi, je leur propose une fois de plus de s'arrêter un moment, de prendre une chaise et de faire une brique. Ce temps du « faire ensemble » est important. Il canalise l'attention du spectateur qui s’arrête et s'installe un moment dans l'atelier. Il marque le la durée d'un échange. Chaque participant m'apporte son regard personnel sur les tableaux et apporte un nouveau point de vue sur mon travail. Vernissage à l'Elaboratoire, jeudi 19 juin Grégoire Aillet, Rémy Daoud Bienassis et Georges Fortuna proposèrent en réponse à Freaks une exposition collective portant le même nom dans la galerie en regard de la sculpture mobile située dans la cour. Le soirée de vernissage fut rythmée par plusieurs performances et concerts. Ce fut un vrai moment d'échange entre le public et les artistes rendu d'autant plus conviviale grâce aux crêpes (vertes pour l'occasion) et aux jeux de la Cie Jo'Yo (palets pour manchot, pêche aux c.nnards, etc). Freaks repart ce week end pour Carhaix (29) où elle sera de nouveau exposée par l'association La Fourmi-e dans le magasin Ty Récup'. Le travail de sculpture se poursuivra sur place avec l'ouverture de l'atelier au public et aux clients tous les après-midi jusqu'au 13 juillet, date de l'anniversaire de la ressourcerie.
Par Soazic Bruneau dans Informations (1)
28 juin 2014
Bonjour à tous, Je viens de tomber sur un duo d'artistes Cubain issu de la ville de la Havane. Ces deux artistes se prénomment Dagoberto Rodriguez et Marco Castillo et ont formé, créé le collectif de jeunes artistes Los Carpinteros (les charpentiers en français) s'activant de plus en plus dans les galeries des USA et de l'Europe. Ces deux artistes, ainsi que leur collectif, travaillent beaucoup sur la notion d'image, de sa représentation et de son détournement créant des objets nouveaux en se réappropriant des structures, des architectures, des mouvements… du quotidien, les replaçant et les mettant en scènes dans des contextes tout à fait différents et le plus souvent humoristiques. Le travail de Dagoberto Rodriguez et Marco Castillo questionne notamment une question très contemporaine, celle de la manipulation de l'image dans tous les sens qu'il soit, en 3D, en arrêt sur image, en réel… les mettant en espace (ces images), ils placent le spectateur dans une mise en scène à la fois surprenante et drôle, mais paradoxalement triste et alarmante. Beaucoup de questions voient alors le jour grâce à ces jeunes artistes. Collectif à suivre. Source : http://houhouhaha.fr/los-carpinteros
Par Jérémy Leudet dans Découvertes (0)
10 déc. 2012