Thème musical de Frédéric Reby et voix de Gwendal Audrain. "Un homme, la trentaine, calme, roule sur les longues routes bordant la côte. Il a l'air détendu, serein. Mais quand il revient dans le quartier où il a connu la zone, la violence au point de perdre les femmes de sa vie, sa mère et sa fiancée, le calme laisse place au tumulte. Pourquoi revient-il voir son père alcoolique et son frère délinquant dans un quartier qu'il a fuit une dizaine d'années auparavant ? Quelle est l'issue de ce retour ? " LE PROJET Ce projet est un court-métrage tourné dans le pays lorientais aux allures de pur road-movie issu de l'imaginaire américain. Le mythe américain de la route et son fantasme ont toujours pris une part importante dans ma création et mon imaginaire. Les notions de mouvement et de déplacement me fascinent depuis longtemps tant par leurs richesses, leurs intérêts que par leur symbolique codifiée emprunte de rêves. Les road-movies américains des années 60/70 interviennent dans mes recherches cinématographiques ainsi que dans mon travail en général comme une évidence et une référence majeure, et plus particulièrement ici pour le film que je souhaite réaliser. Le titre anglais Story of a guy souligne mon désir de rendre un hommage direct à cette culture américaine qui signifie beaucoup pour moi dans son rythme, sa démonstrativité et son style. Cette fascination est due à un condensé d’images positives d’une fuite en avant, comme une échappatoire vers un monde meilleur et paradoxalement rattrapé par la réalité. Glissant dans les paysages d’Alex Katz (image ci-contre : Sunset, huile sur lino, 304 x 244 cm, 1987.), ces vraies peintures en mouvement, ou réel spot de pub trash de la pop culture me procurent l’envie de m’évader et d’amener avec moi les spectateurs dans cet exode métaphorique et sensoriel. TECHNIQUE Ce film sera tourné intégralement dans le pays lorientais à l'aide d'un Canon 5D Mark ii. Le rendu sera donc en HD 1080p. L'ambiance du film sera dans des lumières orangées, code largement emprunté au western américain et à l'esprit de la conquête de l'ouest, mais aussi à la peinture de Claude Le Lorrain, William Turner. Claude "Le Lorrain", Matinée sur le port, 97 x 120 cm, 1634. William Turner, Coucher de soleil écarlate, aquarelle gouaché papier, 13,4 x 18,9 cm, 1830-40. LA GENÈSE DU PROJET L’histoire de ce film et son scénario, prend racine sur cette idée d’un ailleurs «idéal» semblable à l’American Dream. Ayant rêvé de nombreuses fois de traverser ces contrées fascinantes j’avais l’envie d’écrire sur cette notion d’une Amérique en France. Paradoxalement à ce fantasme je désirais y injecter quelque chose d’intime et de plus personnel. Pour moi, le seul lien plausible entre ces deux pays et ces deux cultures, était mon histoire personnelle car elle pourrait ainsi fondre l’aspect fictionnel de cette rêverie à la réalité d’une vie et d’un regard qui sont les miens. Ici, ce regard deviendrait alors vecteur d’un sentiment profondément français. Intégrer mon histoire, enfin du moins la prendre comme source de départ sans vraiment parler d’autofiction, est une manière d’inscrire la narration de ce film dans un contexte national actuel avec un regard critique. Il est important pour moi de savoir glisser sur le spectre fictionnel tout en conservant une trame réaliste. Les limites entre les deux, étant très perméables et parfois floues, peuvent apporter aussi bien un équilibre troublant à un film qu’un déséquilibre agréable et subtile. Et des sujets tels que les liens sociaux, l’abandon et l’isolement souvent associés à cette notion de réalisme, que je tente ici de souligner, sont un héritage direct de cette pensée et d’une certaine réflexion sur le cinéma français qui les transcrit et les explore avec implication et sensibilité. (NB : Un prophète de Jacques Audiard). L'ÉQUIPE Cette production réunit déjà une équipe de professionels comme Gwendal Audrain, acteur et interpréte du rôle principal, Frédéric Reby, musicien à la tête de la bande originale, Nicolas Desverronnières, artiste plasticien au cadrage et à la photo, mais aussi des néophytes comme Marie Raud, assistante réalisateur et scripte, Victor Hamonic et Virginie Nicollet étudiants à l'École Européenne Supérieure d'Art de Bretagne, site de Lorient à la réalisation du storyboard, qui ont mis à profit leur talent pour soutenir ce projet et le concrétiser. Frédéric Reby musicien réputé et émérite du bassin lorientais et de Bretagne a produit les premières esquisses musicales donnant au projet l'intensité et l'ambiance convoitée. Gwendal Audrain, quant à lui, a désormais posé une voix et un visage sur le protagoniste du l'histoire. Gwendal Audrain, 32 ans, vit et travaille à Paris. Acteur professionnel, issu de L'entrée des artistes dirigée par Olivier Belmondo. Dans Story of a Guy : acteur principal, protagoniste The GUY. Frédéric Reby, 40 ans, vit et travaille à Morlaix. Médiateur culturel et musicien professionnel. Dans Story of a Guy : créateur de la bande originale. Nicolas Desverronnières, 27 ans, vit et travail à Lorient. Artiste plasticien issu de l'École Européenne Supérieure d'Art de Bretagne, site de Lorient Dans Story of a Guy : Cadreur, directeur de la photographie. Marie Raud, 28 ans, vit et travaille à Lorient. En formation professionnelle dans l'événementiel. Dans Story of a Guy : Assistante réalisateur, scripte. Jérémy Leudet, 29 ans, vit et travaille à Lorient. Scénariste, réalisateur issu de l'École Européenne Supérieure d'Art de Bretagne, site de Lorient Dans Story of a Guy : Scénariste, réalisateur, metteur en scène. PRODUCTION Voici quelques jours que le projet Story of Guy est soutenu par la plateforme touscoprod. Touscoprod est une plateforme de financement participatif dédiée 100% au cinéma et à l'audiovisuel. Créée le 20 janvier 2009, touscoprd se démarque par la qualité de son catalogue (dont 6 sélections à Cannes, 2 nominations aux Oscars, 1 Ours d'or à Berlin et de nombreuses autres récompenses). À ce jour, 22 coproducteurs me soutiennent, si vous voulez, vous aussi suivre, participer, partager ou tout simplement aller plus loin dans la découverte du projet, je vous invite à suivre ce lien : http://www.touscoprod.com/fr/storyofaguy Il reste encore 17 jours pour les curieux et les éventuels donateurs. Merci de votre soutien et de votre regard, ce sont les raisons pour lesquelles nous croyons en ce que nous faisons.
Par Jérémy Leudet dans Découvertes (0)
03 août 2015
Je continue sur le style expérimental avec un court-métrage lui-aussi directement inspiré de l'expressionnisme allemand. 90 degrees est un court-métrage réalisé en 2010 par Jules Janaud, Francois Roisin et Raphael Martinez-Bachel alors étudiants à Supinfocom. Habituellement les vidéos sortant de ce genre d'écoles sont souvent de bonnes grosses démos techniques, mais là ce court-métrage nous offre, en plus d'une excellente réalisation, un univers réellement inspiré, très poétique et rythmé. Sur-ce je vous laisse découvrir ce petit bijou ! 90 degrees on Vimeo.
Par Thomas Daveluy Thomas Daveluy Membre de l'associationVoir tous ses articles dans Découvertes (0)
05 mai 2014
Pablo Larcuen est un réalisateur de courts métrages espagnol. En 2011 il réalise Elefante, qui raconte la lente transformation d'un père de famille en éléphant. L'allusion à la métamorphose de Kafka est évidente, mais le film se détache du genre avec quelques touches d'humour noir assez réussies. Le film aborde le thème de la dépression en métaphore mais avec beaucoup de moments décalés qui lui donnent une vraie richesse. Elefante a été sélectionné dans de nombreux festivals ces dernières années (Clermont-Ferrand notamment) et a gagné un prix en 2012 au Festival International du Cinéma Fantastique de Catalogne (Sitges Film festival). Au final, même si le film reste assez classique sur le lien entre un père et son fils, j'ai réellement apprécié ce court-métrage à l'humour décalé sur un fond pourtant assez grave. Voir sur Vimeo
Par Thomas Daveluy Thomas Daveluy Membre de l'associationVoir tous ses articles dans Découvertes (1)
27 mar. 2014
En miroir du solstice d'été consacré à la musique, il est à nouveau proposé de consacrer Le jour le plus Court à l'image et au cinéma, en célébrant le film court le 21 décembre prochain. Destiné à se répercuter chaque solstice d'hiver, ce rendez-vous annuel et dans toute la France (y compris à Lorient > Voir le programme) vise à offrir une dynamique populaire et accessible au court métrage, un genre parfois perçu comme élitiste et réservé aux cinéphiles aguerris mais également difficile à voir, puisqu'il ne représente qu'1% des séances en salles.Pour remédier à cela, le CNC (Centre National du cinéma & de l'image animée) s'est porté acquéreur des droits d'un fonds de 250 courts métrages pour la journée du 21 décembre 2012. L'institution met à disposition celui-ci pour l'ensemble des professionnels, collectivités locales ou associations qui souhaiteraient organiser un événement le 21 décembre autour du court métrage Pour cette édition, ARTE consacre deux nuits au court métrage les 20 et 21 décembre, et diffuse une cinquantaine de films multi- primés dans les festivals internationaux sur le thème « La fin d’un monde …et après ?! », ainsi que les courts métrages de 6 lauréats du concours lancé sur arte.tv/courtcircuit en juin dernier.
Par Claire Vergnolle Claire Vergnolle Membre de l'associationVoir tous ses articles dans Evénements (0)
18 déc. 2012